après avoir considéré que le budget pour 2008 ne marquait pas une « rupture » avec les budgets précédents mais s'inscrivait plutôt dans leur continuité, s'est interrogé sur les conséquences de la crise des « subprimes ». Il a ensuite déclaré qu'il convenait d'engager un débat sur la politique de l'offre et de la demande. Il a, à cet égard, félicité le gouvernement pour la réforme du crédit d'impôt recherche figurant dans le projet de loi de finances. Mais il a estimé qu'il fallait s'interroger quant aux conséquences économiques des mesures de relance de la consommation, susceptibles, selon lui, de se traduire par un surcroît d'importations, sauf si des réformes structurelles, comme l'instauration d'une « TVA sociale », amélioraient la compétitivité nationale. Il s'est enfin interrogé quant à la réalité de l'effort de l'Etat en matière de réduction de ses effectifs.