a ensuite répondu à M. François Marc que le gouvernement s'efforçait de rendre le territoire national plus attractif pour l'investissement afin d'en faire un moteur de la croissance. Elle a ainsi cité :
- le prélèvement à la source et le prélèvement libératoire, qui facilitent l'investissement et allègent son coût pour les épargnants ;
- la bonne régulation de la place financière de Paris, de nature à rassurer les investisseurs, notamment en période de turbulences ;
- la création prochaine d'un Haut comité de place, qui soutiendra le pôle de compétitivité « Paris place financière ».
Elle a également évoqué l'éventualité de la création de fonds de soutien dans certains secteurs économiques connaissant des difficultés.
Puis Mme Christine Lagarde a indiqué que le coût du doublement du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts pour les nouveaux propriétaires au titre de leur première année de remboursement s'élèverait à 220 millions d'euros en 2008 et à 840 millions d'euros en année pleine. Elle a défendu cette mesure en soulignant les risques de durcissement des conditions de crédit que pourrait entraîner la crise dite des « subprimes ».
Au sujet des critiques de M. Marc Massion sur la défiscalisation des heures supplémentaire contenue dans la loi TEPA, elle a insisté sur le fait qu'il s'agissait bien d'une mesure d'amélioration du pouvoir d'achat et de la croissance car elle vise des salariés qui dépenseront leur surplus de rémunération.
Enfin, en réponse à Mme Nicole Bricq, Mme Christine Lagarde a déclaré que l'honneur de la politique consistait à transformer le rêve en réalité. Elle a, d'autre part, relevé que l'Allemagne n'avait pas de dispositif comparable au crédit d'impôt recherche et que l'amélioration dudit crédit d'impôt figurant dans le projet de loi de finances rendrait la France plus compétitive que l'Espagne pour les investissements en recherche et développement.