a apporté les éléments de réponse suivants :
- de nombreuses garanties relatives à l'indépendance des journalistes des Echos ont été données par le nouveau propriétaire du titre. Par ailleurs, le candidat sélectionné pour le rachat de La Tribune devrait être en mesure de donner un second souffle à ce titre en l'intégrant dans un véritable groupe audiovisuel ;
- un nouveau contrat d'objectifs et de moyens devrait être signé en début d'année prochaine entre l'Etat et la société afin de leur permettre de se positionner sur les marchés de la vidéo et du multimédia ;
- pour 2008, les crédits en faveur du spectacle vivant seront consolidés, mais il est vrai que le gel de précaution de 6 % n'est pas négligeable ;
- l'action intentée contre le cinéma Méliès de Montreuil ne semble pas très juste ; la mission sur la concurrence devra permettre de clarifier ce type de situation ;
- l'établissement de Chaillot produira encore du théâtre, mais il s'agit d'y expérimenter un pôle danse, avec des professionnels de grande qualité, parallèlement à l'évolution du Théâtre de la Ville. L'objectif est de mieux affirmer les vocations respectives des grands établissements parisiens ;
- le développement des indicateurs est lié à une démarche de contractualisation et de négociation réciproque. Il ne s'agit pas de recherche de la « culture audimat » mais de produire des oeuvres qui rencontrent le public. C'est la « production populaire » au sens où Vilar l'entendait ;
- les directeurs d'opéras ont exprimé des inquiétudes. Cependant, l'intervention de l'Etat dans les opéras de région ne correspond qu'à un financement complémentaire d'environ 10 % de leur budget ; on ne peut donc pas parler de désengagement de l'Etat ;
- la loi de 2002 sur les musées prévoit qu'une commission se prononce sur l'éventuelle déclassification et aliénation des oeuvres. La mission confiée à M. Rigaud permettra de s'interroger prudemment sur le rapport aux collections qu'entretiennent respectivement les musées et les fonds régionaux d'art contemporain (FRAC) ;
- s'agissant des monuments historiques, les crédits consommés se sont toujours situés aux alentours de 300 millions d'euros ces dix dernières années ; toutefois, il serait souhaitable de trouver une ressource pérenne permettant de relever le niveau de cet effort ;
- le décret qui sera pris en application de l'ordonnance du 8 septembre 2005 précisera, comme cela avait été prévu, les modalités selon lesquelles l'Etat assurera une assistance à la maîtrise d'ouvrage des travaux sur les monuments appartenant à des petites communes ;
- la redevance d'archéologie préventive ne peut être perçue directement par un opérateur que s'il assure l'intégralité des diagnostics ; cette situation n'est pas satisfaisante et une solution devra être trouvée.