s'est félicité de la prudence des prévisions de croissance du Gouvernement fin 2009. La présentation par le rapporteur général des grands équilibres de l'emprunt national est juste. Les décaissements par les opérateurs devraient être réalisés dans un délai de cinq à six ans, sept ans au maximum. L'emprunt à long terme se justifie par le fait que les taux d'intérêt à court terme pourraient prochainement augmenter. Recourir à des subventions au lieu de dotations en capital n'empêcherait pas l'Etat de s'endetter, celui-ci étant en déficit. M. René Ricol, commissaire général à l'investissement, sera chargé de gérer les moyens concernés, sous le contrôle d'un comité de surveillance, co-présidé par MM. Michel Rocard et Alain Juppé, et comprenant notamment des parlementaires. Les « retours sur investissement » devraient pouvoir être évalués, maintenant que les projets son mieux identifiés. Il faut éviter toute fongibilité entre les « investissements d'avenir » et les dépenses courantes.