En réponse, M. Barah Mikaïl a précisé que :
- l'approvisionnement en eau n'est pas limité par les quantités disponibles, mais par les financements de plus en plus coûteux des infrastructures nécessaires pour y accéder. En effet, l'eau présente sur terre n'est composée d'eau douce que pour 2 % dont seulement 0,2 % est potable ; ces quantités suffisent pourtant pour l'ensemble de la consommation de 6 milliards de personnes et même pour une population à venir de 9 milliards ;
- il existe effectivement des zones où la pénurie hydraulique est réelle : ce sont le Maghreb et le Sahel, le Moyen-Orient et Haïti. L'ensemble du continent africain est, au contraire, caractérisé par une richesse hydraulique mal utilisée du fait des carences des infrastructures. Il faut donc déplorer que la majorité de la mortalité entraînée par un manque d'accès à des eaux de qualité y soit concentrée. Ces problèmes de gestion se trouvent aussi aggravés par les effets de la corruption.