L'amendement n° 128 tend à limiter l'utilisation du CEAF au financement de travaux de reconstitution forestière après sinistre ou pour des travaux de prévention d'un tel sinistre. Le Gouvernement et le Premier ministre sont prêts à accepter cette disposition, ce qui constitue une avancée. L'étendre à l'investissement forestier poserait un problème d'image, au moment où la majorité a décidé d'appliquer une politique rigoureuse de rabotage des niches fiscales. Nous devrons avoir le courage de supprimer ce que les bénéficiaires considèrent comme un avantage acquis depuis longtemps, nous ne pouvons en créer un nouveau. J'en appelle à la solidarité au sein de la majorité de l'Assemblée nationale.