Depuis la loi de 2007, nous disposons, avec le plan de formation des collectivités, quand il existe, du meilleur instrument d'évaluation des besoins qui soit. Ce plan, élaboré à partir des demandes des agents et des collectivités, est approuvé par le comité technique paritaire. Nous nous appuyons beaucoup dessus pour monter nos formations. Nous disposons d'un service de prospective, qui fait le point, mais reçoit également les demandes qui émanent directement des grandes collectivités. C'est ainsi que nous avons passé convention avec la ville de Marseille, ou celle de Lyon, dont nous allons former les 6 000 agents, communauté et ville confondues. Je souhaite développer davantage ce type de conventionnement. Nous ne sommes plus dans une logique, périmée, de l'offre : la démarche est aujourd'hui inverse, et c'est à partir des besoins qui nous sont exprimés que nous montons nos formations. Cela requiert beaucoup de réactivité.
Vous m'interrogez sur l'évaluation. Ce matin même, une démarche nouvelle a été présentée en conseil d'administration, qui va conduire à interroger les collectivités, six mois après la formation, sur son efficacité.
En ce qui concerne les grandes collectivités, il est clair que leur demande est appelée à augmenter, car elles rechignent de plus en plus à faire appel au privé, pour des raisons budgétaires. Notre projet de réseau des écoles et la rénovation de l'Inset doivent aider à y répondre. Nous allons vers une spécialisation de nos quatre écoles, vers une expertise de haut niveau mieux faite pour servir les grandes collectivités.