a regretté que l'article 40 soit parfois utilisé à d'autres fins que le contrôle de la recevabilité financière. Il a jugé qu'il convenait plus largement de s'interroger sur l'utilisation du droit d'amendement, certains parlementaires exerçant ce droit à des fins d'obstruction, tandis que d'autres soutenaient des positions issues de groupes de pression, sans considération de l'intérêt général.
Il a jugé que la procédure d'examen de la recevabilité proposée permettrait d'assurer efficacement le respect des dispositions de l'article 40, mais qu'il convenait de la limiter à la sanction des amendements dont l'irrecevabilité financière était manifeste.
Il a fait observer que la position du Conseil constitutionnel avait déjà varié sur la recevabilité.