Une grande partie du budget de cette mission est consacrée au service civique : nous sommes donc soucieux de voir si ce dispositif consensuel à l'origine est une réussite. Nous nous sommes beaucoup préoccupés de la transition entre le service civique et l'emploi ; l'essentiel n'est pas la quantité de places offertes, mais la qualité des missions. M. le ministre a évoqué des chartes conclues avec les grands groupes ; d'autres initiatives sont-elles envisagées ? Qu'en est-il des structures d'accueil ? Fin 2010, 80 % d'entre elles étaient des associations. Cette tendance s'accentue-t-elle, ou les collectivités ont-elles trouvé leur place ?
Lors de la dernière discussion budgétaire, nous nous étions inquiétés de ce que le programme « Envie d'agir », doté de 3 millions d'euros en 2010, n'était plus financé. Une circulaire d'août 2010 avait jeté le trouble. Ce programme existe-t-il toujours ? Comment est-il financé, et à quelle hauteur ?
Sur le RSA jeunes, de récents propos ont suscité la polémique. Le dispositif a du mal à décoller. Des aménagements sont-ils prévus ?
Votre prédécesseur, madame Bougrab, voulait créer un Observatoire de la jeunesse. Qu'en est-il, et comment cet observatoire doit-il s'articuler avec l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) ? Elle pensait aussi créer un statut du bénévole : la réflexion a-t-elle abouti ? Je rappelle que nous fêtons l'année du bénévolat.