a précisé que l'ANRU est chargée de conduire un programme de rénovation des quartiers anciens, qui ne concerne pas seulement les centres-villes, venant ainsi en appui des communes dans le cadre d'actions de « recyclage foncier ». L'ANRU a mis à disposition des élus une « boîte à outils », concernant l'ingénierie, la requalification d'îlots d'habitats dégradés, le financement d'opérations portant sur l'espace public ou encore le financement d'équipements de proximité.
Relevant que la moitié des sites concernés par ces opérations se situent en secteur sauvegardé ou en ZPPAUP, elle a souligné que le dispositif Malraux est un outil indispensable en vue de conduire l'ensemble de ces actions. Celles-ci s'inscrivent, d'une part, dans une dimension patrimoniale et sont, d'autre part, au service de la politique publique d'offre de logements de qualité.
Elle a indiqué partager les préoccupations exprimées par M. Jean-René Etchegaray, estimant qu'un changement des règles du jeu serait très pénalisant. Puis elle a considéré qu'il ne serait pas nécessairement justifié d'établir une distinction entre les secteurs sauvegardés et les ZPPAUP, tel que le préconisent les récents rapports. Elle a constaté, en effet, que le niveau des exigences est relativement comparable et que des actions de grande qualité sont conduites dans les ZPPAUP.