a précisé que les écoles d'architecture avaient mis en oeuvre le nouveau dispositif de formation dans l'enseignement supérieur, désigné sous le terme de LMD (licence-master-doctorat) et que la question de leur rattachement était permanente. Il a ainsi rappelé qu'elles avaient été successivement sous la tutelle du ministère de la culture dans les années 1970, puis du ministère de l'équipement avant de revenir dans le giron du ministère en charge de la culture. Il a constaté que l'exercice du métier d'architecte ne relevait pas seulement d'une dimension artistique, mais nécessitait également une culture technique.
Il a souligné que les écoles d'architecture pouvaient tout autant être rapprochées du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche que du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. Le plan proposé par le Collège des directeurs des écoles nationales supérieures d'architecture tend à solliciter un portage interministériel compte tenu des enjeux actuels et à venir de l'architecture. Il a fait remarquer que la tutelle devrait s'inscrire dans une forme de continuité prenant en charge à la fois l'architecture, la profession d'architecte, l'enseignement supérieur et la recherche, à l'image du double ancrage universitaire et professionnalisant de ces écoles. Il a noté ainsi qu'elles étaient présentes d'une part, dans les alliances des grandes écoles et, d'autre part, dans les pôles de recherche et d'enseignement supérieur en cours de constitution.
a évoqué le discours sur l'architecture du Président de la République lors de l'inauguration de la Cité de l'architecture et du patrimoine en septembre 2007, qui mentionnait l'excellence des écoles d'architecture, leur nécessaire intégration dans les pôles régionaux d'enseignement supérieur à rayonnement international et leur capacité à répondre au défi du développement durable et de la cohésion urbaine.