Rappelant que le recrutement devait se conformer aux dispositions actuellement en vigueur pour les universités, M. Vincent Michel a indiqué que toutes les écoles avaient élaboré un système d'orientation en amont pour les inscriptions en première année, conduisant à recruter un étudiant pour dix candidats, par le biais de tests et d'examen sur dossier. Il a souligné ainsi l'attractivité croissante des études d'architecture et un taux d'insertion professionnelle de l'ordre de 88 %, trois ans après l'obtention du diplôme.
Il a signalé qu'au sein du ministère de la culture et de la communication des marges de manoeuvre étaient disponibles à budget constant, sachant que les écoles d'architecture encadraient 75 % des étudiants de l'enseignement supérieur relevant de ce ministère avec seulement 25 % des crédits affectés à cette action. Un rapport conjoint des inspections générales des finances et de l'administration des affaires culturelles, publié en 2002, concluait déjà à des possibilités de redéploiement interne.
Il a rappelé que les écoles nationales supérieures d'architecture jouaient un rôle déterminant dans la diffusion de la culture architecturale, notamment en région, et dans le domaine de la sensibilisation à l'art en milieu scolaire.
a insisté sur le fait qu'au sein du ministère de la culture et de la communication les écoles d'architecture avaient pleinement pris en compte les concepts d'évaluation et de performance introduits par la loi organique relative aux lois de finances.
Il a estimé que l'effort demandé au titre de la révision générale des politiques publiques avait été déjà amorcé par les écoles d'architecture, en réduisant le nombre d'écoles dans la perspective d'une meilleure lisibilité au plan international ou en mutualisant certaines compétences dans le domaine des formations spécialisées.