En réponse à une question de M. Jacques Valade, président, M. Vincent Michel a souligné le caractère hétéroclite des profils des directeurs d'écoles d'architecture, nommés par la tutelle après avis du conseil d'administration des établissements publics, qui sont soit des hauts fonctionnaires, soit d'anciens professeurs ou des architectes de rayonnement international.
Il a précisé que l'objectif de la réforme des études d'architecture est d'accompagner la mise en place du dispositif LMD par une modification du statut des enseignants et des établissements, en cohérence avec l'évolution générale de l'enseignement supérieur, les écoles devant évoluer vers le statut d'établissement public scientifique, culturel et professionnel (EPSCP). Le recrutement des enseignants, qui comprend un corps de professeurs et un autre de maîtres-assistants, relève d'un concours national. L'obligation de service est fixée à 320 heures par an. Par ailleurs, une activité de recherche s'est développée au sein de ces établissements, qui sont habilités à délivrer le titre de docteur depuis la réforme LMD dans le cadre d'écoles doctorales. Ces établissements entrent dans le cadre du processus d'évaluation par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES), qui devra tenir compte du caractère spécifique de l'enseignement de l'architecture, à la fois universitaire et professionnalisant.