a écarté toute analogie avec les agences de notation, dans la mesure où les assureurs-crédit portent, sur les entreprises, une appréciation qu'ils ne commercialisent pas et en encourant un risque sur leurs fonds propres. Leur lien avec les assurés est structurellement fort puisqu'ils contribuent à protéger leurs comptes clients, en accordant, le cas échéant, une couverture équivalente à 70 % à 75 % de l'encours en cas d'incident de paiement. Grâce à cette proximité et aux informations confidentielles dont peuvent disposer les assureurs-crédit, sa société d'assurance est en mesure de porter une appréciation sur la solidité de 53 millions d'entreprises dans le monde.
Il a précisé que, avec la crise, la situation financière des assureurs-crédit devient déséquilibrée, les primes qu'ils perçoivent étant insuffisantes pour couvrir les sinistres. Les réassureurs sont également davantage sollicités mais tendent à accroître leur taux de réassurance ou à limiter les encours réassurés. Ces contraintes conduisent donc les assureurs-crédit à réduire leurs engagements, tendance accélérée par la nécessité de préserver une notation de crédit satisfaisante par les agences de notation.