En réponse à une question de M. Denis Badré sur la traduction concrète de cette « réduction de voilure » des assureurs-crédit, M. Paul-Henri Denieuil a indiqué qu'ils étaient amenés à être moins ambitieux dans leur démarche commerciale de prospection de nouveaux assurés, et à porter un regard plus sévère sur leurs clients, donc à réduire leurs engagements d'assurance. Toute autre attitude conduirait les réassureurs à abandonner les assureurs-crédit et donc à les condamner. Ainsi, alors même que de nombreux gouvernements s'interrogent sur les mesures à prendre pour aider les assureurs-crédit à prendre davantage de risques, telle n'est pas la bonne approche : ce sont les entreprises qui doivent être soutenues et, à partir du moment où elles présenteront un profil de risque raisonnable, les assureurs-crédit « feront leur métier ».