est revenu sur l'évolution des encours assurés par la COFACE, notant que ceux-ci sont passés de 43 milliards d'euros sur les entreprises françaises au début de la crise financière à 53 milliards d'euros actuellement. Cependant, si cet assureur accepte de prendre davantage de risque sur des entreprises solides, il se montre plus prudent vis-à-vis de sociétés plus fragiles. Ainsi, il existe une catégorie de sociétés représentant 5 % à 10 % des entreprises françaises qui pouvaient bénéficier de crédit interentreprises avant la dégradation de la situation économique, mais qui ne le peuvent plus à présent. Toutefois, les assureurs-crédit, qui établissent leur jugement à partir de facteurs objectifs, ne devraient pas servir de « boucs émissaires », l'ensemble des entreprises, assurées ou non, observant la même attitude et parfois de façon moins rationnelle.