a apporté aux orateurs les éléments de réponse suivants :
- la Bibliothèque de Lyon est la seule bibliothèque municipale à avoir conclu un accord avec Google mais des négociations sont en cours avec une bibliothèque universitaire ;
- les discussions de la BNF avec Google n'ont porté que sur une base technique ;
- il paraît peu pertinent d'évoquer la propriété de la mémoire collective, dans la mesure où c'est la propriété d'un fichier numérique qui y donne accès. Certes, le moteur de recherche est dépositaire de cette mémoire pendant la période d'exclusivité (de 20 ans à Lyon), mais les partenaires retrouvent ensuite leur liberté. Or, il faudrait plus de 20 ans à notre pays pour réaliser une opération de numérisation d'une telle ampleur ;
- néanmoins, dans le cadre des réflexions sur le grand emprunt, il a été proposé d'y consacrer 100 millions d'euros, ce qui ne permettrait toutefois de réaliser que 5 à 15 % de l'objectif, sur cinq ans ;
- il était envisageable de mobiliser les Européens sur le sujet voilà cinq ans. Tel n'est plus le cas aujourd'hui, compte tenu à la fois de leur manque de volonté politique et des dispositions alternatives retenues par nos voisins.