a ensuite évoqué le processus par lequel les FONGECIF guident les salariés à travers la complexité des dispositifs de formation en s'attachant à prendre en compte leur finalité. Il a exprimé ses craintes à l'égard des discours trop simplificateurs en matière de formation et, pour illustrer son propos, a cité le cas extrêmement fréquent, pour les FONGECIF, de l'organisation de parcours s'adressant à des salariés de plus de 35 ans qui souhaitent changer de métier.
En réponse à une interrogation de Mme Valérie Létard, M. Luc Tassera a indiqué que le financement d'un CIF représente, en moyenne, une somme correspondant aux cotisations de 1 100 salariés et, par ailleurs, que le choix de suivre un CIF comporte une prise de risque pour le salarié. Il a précisé que le départ d'un salarié en formation pendant une année représente un effort difficilement soutenable par une entreprise de moins de 1 000 salariés, ce qui implique un effort de mutualisation des financements.