a précisé, à cet égard, que le FONGECIF était organisé pour prévoir l'évolution des métiers et guider les stagiaires vers des emplois « en tension » dans les secteurs opportuns comme le bâtiment, les carrières sanitaires et sociales ou l'hôtellerie-restauration.
Il a ensuite exposé les efforts du FONGECIF pour évaluer la qualité des formations avec, en particulier, la constitution de fichiers sur les organismes de formation et la conclusion de conventions avec certains d'entre eux pour garantir l'efficacité de leur enseignement. M. Jean-Claude Carle, président, a alors souhaité que le FONGECIF puisse, le cas échéant, faire connaître le résultat de ses investigations sur ce point.
a alors évoqué le rôle de mutualisation du FONGECIF qui favorise, conformément aux priorités qu'il définit lui-même, d'une part, les salariés des petites entreprises qui ont plus de difficultés d'accès à la formation que ceux des grandes unités et, d'autre part, les salariés les moins qualifiés.
Répondant à M. Jean-Claude Carle, président, il a ensuite confirmé que le FONGECIF pouvait refuser le financement d'un CIF à un salarié en se fondant notamment sur le manque de cohérence du projet de formation qui lui est présenté. M. Luc Tassera a détaillé les critères de sélection des projets en concluant que le CIF apparaît ainsi, dans sa nature, comme un « droit relatif ».