a rappelé que, derrière les pôles de compétitivité, existent des réalités différentes : si PSA est l'opérateur dominant du pôle de l'automobile en Franche-Comté, il n'existe pas d'opérateur dominant dans le pôle Solutions Communicantes Sécurisées (SCS) en région PACA, où les grands groupes, concurrents entre eux, sont très désireux de nouer des partenariats sur la recherche avec les PME. Il a également estimé difficile de contraindre les grands groupes à participer aux pôles, mais qu'il était possible de conditionner les aides publiques afin d'inciter ces groupes à jouer un rôle coopératif. Enfin, prenant l'exemple de la société Wipro, il a estimé nécessaire de mettre en place des garde-fous empêchant les entreprises qui bénéficient de fonds publics, y compris sous la forme du crédit impôt recherche (CIR), d'organiser un transfert technologique, prélude à leur délocalisation. Par ailleurs, il a jugé nécessaire de ne pas limiter les pôles de compétitivité au financement de la recherche, appelant à la relocalisation des activités de production liées aux pôles dans les territoires couverts par ces pôles. Il a réaffirmé la nécessité pour les collectivités territoriales, qui ont la connaissance fine des enjeux territoriaux, d'assurer le pilotage des initiatives des pôles.