En réponse à ces intervenants, M. Jean-Claude Hanus, secrétaire général du groupe PSA, a indiqué que :
- les aides mises en place par l'État ont permis de maintenir le niveau d'investissement important en recherche-développement du groupe PSA ;
- la stratégie internationale du groupe est une question de survie. Il est ainsi regrettable que PSA ait perdu des parts de marché en Chine. Les usines de PSA implantées en Europe de l'Est l'ont été quand toutes les usines françaises du groupe tournaient à plein régime. Les objectifs d'activité portent aujourd'hui sur les usines du groupe aussi bien en France qu'à l'étranger ;
- Toyota a investi massivement pour la Prius, modèle qui a conduit le groupe japonais à vendre à perte pendant plusieurs années. Le groupe PSA a certes considéré initialement la question des voitures hybrides avec scepticisme, mais n'avait de toute façon pas les moyens financiers d'adopter une stratégie similaire à celle de Toyota ;
- le recours à l'approvisionnement mondial (global sourcing) reste limité, ne concernant que des pièces à faible valeur ajoutée et à faible coût de transport ;
- le groupe PSA embauche aujourd'hui dans la vente ;
- la réduction des délais de paiement, contestée par le groupe au moment de la LME, a coûté à ce dernier 1,2 milliard d'euros. Mais le prêt de l'État a servi d'amortisseur à une mesure qui n'était pas réellement utile pour la filière.