a expliqué que les services fiscaux britanniques avaient déjà externalisé leur système informatique depuis dix ans et que, de ce fait, l'appel d'offres visait à comparer les prestations proposées pour un prix donné. Comme EDS, jusque là chargé de l'infogérance de ce système, avait prouvé qu'il était très bon gestionnaire, mais peu innovateur, Capgemini a pu se distinguer en proposant des innovations et en introduisant une coordination avec des partenaires extérieurs plus compétents sur certains segments de la prestation globale, ce qui représentait 15 % de sous-traitance.
Concernant l'Inde, M. Paul Hermelin a précisé qu'auparavant Capgemini ne se rendait pas sur les campus universitaires, mais qu'elle le faisait de plus en plus afin de dépasser les 10.000 employés en Inde en 2007. Aujourd'hui, le recrutement chez Capgemini en Inde se partage entre les jeunes diplômés -« freshers »- (5 %), les anciens employés des grosses sociétés indiennes (32 %), les anciens employés des autres entreprises locales (33 %), le dernier tiers faisant appel au tout-venant auquel Capgemini fournissait une formation. Il a rappelé que la France formait chaque année environ 15 ou 16.000 ingénieurs, soit la moitié de la seule production d'ingénieurs de la ville de Madras, l'Inde tout entière formant, quant à elle, 250.000 ingénieurs par an.