a répondu à ces interrogations de la manière suivante :
- concernant les langues régionales, la Commission défend non seulement les langues officielles, mais aussi les langues parlées qui expriment, toutes, la diversité linguistique. L'Union européenne compte en tout plus de soixante langues et, pour la première fois en 2007, le programme « éducation et formation tout au long de la vie » a été ouvert à toutes les langues ;
- s'agissant du catalan, du basque et du galicien, langues parlées en Espagne, le principe est identique à celui des langues officielles : chaque citoyen doit pouvoir s'adresser aux principales institutions européennes (Parlement européen, Commission, Conseil) dans sa propre langue, les coûts étant couverts par le gouvernement espagnol ;
- quant à la promotion du français, il a insisté sur le fait que ce n'était pas la tâche de la Commission de privilégier telle ou telle langue, mais il a considéré, en revanche, que le français avait déjà une place majeure en Europe : c'est en effet l'une des trois langues de travail de la Commission et c'est la langue de délibération de la Cour de justice européenne. Le français est ainsi très bien défendu au sein des institutions communautaires, bien qu'il reste au gouvernement français des marges de manoeuvres pour développer des formations attractives. La France a ainsi organisé des séances d'apprentissage du français pour les commissaires, ce qui est une excellente idée, mais il a estimé qu'il faudrait la dupliquer pour les fonctionnaires européens. En effet, nombre de personnels des nouveaux Etats membres parlent l'anglais, mais sont déterminés à apprendre le français dès qu'ils le pourront ;
- s'agissant des bonnes pratiques, tout en soulignant la qualité des initiatives prises par la France, il a mis en relief l'importance d'apprendre une langue le plus jeune possible, de continuer le plus longtemps possible, et de trouver des méthodes d'apprentissage attractives. La Commission a rassemblé dans un livre une liste de trente actions financées par l'Union européenne qui peuvent être considérées comme des réussites. L'une des mesures consisterait ainsi à développer le sous-titrage de films.