a reconnu qu'il existait des difficultés en matière d'affichage. Ainsi, lors de la dernière journée européenne des langues, le panneau d'information était affiché en vingt-deux langues : il ne manquait que le roumain ! Pour des raisons pratiques, il est très difficile d'avoir un affichage complet. Le choix de l'affichage est souvent fait dans la langue du pays hôte. En Belgique, il s'agit du français, du néerlandais et de l'anglais. Il a relevé que les commissaires faisaient un effort pour communiquer dans différentes langues de l'Union puisque, pour la plupart, leurs sites Internet sont dans toutes les langues de l'Union.
Il a confirmé que l'argument du coût financier était éminemment critiquable. Le multilinguisme est un droit démocratique et défendre la diversité linguistique, c'est aussi défendre le droit de chaque individu. Il a rappelé que la moitié des citoyens européens parlent seulement leur langue maternelle et que la diversité linguistique est donc indispensable au fonctionnement démocratique de l'Union. Le coût de cette diversité linguistique a été estimé à 2,50 euros par citoyen et par an.