a relevé que même si l'obstruction restait exceptionnelle, elle n'en constituait pas moins un détournement du droit d'amendement qui avait pour objet d'améliorer la forme et le fond d'un texte. M. Pierre-Yves Collombat a rappelé que le Gouvernement disposait des armes du parlementarisme rationalisé. M. Jean Gicquel a mis en avant les avancées introduites par la révision constitutionnelle -valorisation du rôle des commissions, partage de l'ordre du jour, constitutionnalisation des groupes politiques avec la reconnaissance de droits spécifiques pour l'opposition et la minorité. Il importait toutefois, selon lui, que, le moment venu, le Parlement soit en mesure de trancher.
a regretté que la loi organique soit entrée dans un luxe de détails, ce qui aurait pour effet de limiter l'autonomie des assemblées. Il a plaidé pour une plus grande concision. Il s'est demandé si le Conseil constitutionnel accepterait des différences marquées entre les règlements des deux assemblées.