L'argument en faveur de la réforme qui est tiré des économies réalisées n'est pas recevable. Au soutien de la réforme qu'il a défendue, le Premier président de la Cour des comptes faisait au contraire valoir qu'elle s'effectuerait à effectif constant, ce qui permettrait de redéployer les magistrats sur d'autres missions. D'ailleurs, en fait d'économies, les frais de déplacements devraient augmenter lorsqu'il n'y aura par exemple plus qu'une seule chambre régionale des comptes de Dreux à Brive-la-Gaillarde -à moins que les magistrats ne se déplacent plus...