Je partage en tout point ce rapport. En tant que parlementaires, disposant d'un droit de contrôle du gouvernement, nous devons insister sur ce problème de statistiques, qui concerne autant le pouvoir sortant que le pouvoir futur. Il faut travailler sur les instruments. Les critiques les plus fortes à l'encontre de ce projet de budget sont fondées sur la baisse de la présence physique sur le terrain, destinée à la prévention et aux interpellations, proportionnelle au développement exponentiel de la vidéo. Celle-ci peut se justifier, dans certains cas, par exemple sur les quais du métro de Paris. Mais je recommande la prudence sur la vidéo en plein air, qui coûte très cher et alimente de gros marchés dont nous ne connaissons pas les bénéficiaires.
A chaque fois que nous utilisons les statistiques policières, nous nous apercevons qu'elles ne sont pas fiables. Ainsi, la violence augmente en général dans notre société, ce qui appelle des réponses et des débats nécessaires, mais, contrairement à ce que l'on entend partout, la participation des jeunes aux actes de violences, elle, n'augmente pas. Je voterai dans le sens du rapport.