Je salue la qualité de ce rapport sur un thème qui fera l'objet d'une réflexion à long terme de la commission. Je souscris à vos remarques sur les étudiants étrangers. Nous allons à rebours de tout ce qui a été raconté sur la société de la connaissance et l'ouverture des frontières aux personnes qualifiées.
La situation des services d'accueil des étrangers dans les préfectures est un thème de travail pour les mois à venir. Depuis des années, se développe dans nos départements une situation insupportable. Le personnel des préfectures a fourni des efforts considérables pour améliorer l'accueil, mais souvent, les problèmes d'effectifs et de locaux l'ont rendu intolérable.
Il est temps de faire le point sur les accords de gestion concertée qui recouvrent les accords relatifs à la réadmission sans comporter aucun volet d'aide au développement sérieux.
Nous continuons de parler d'immigration, mais, dans notre pays comme chez nos voisins, se pose la question des migrations, qui sont appelées à s'étendre à la planète entière, en raison des inégalités de développement, des guerres, etc. Nous devrions réfléchir à ces flux mondiaux, qui ne se limitent pas à des problèmes d'entrée sur le territoire. Vous avez très justement évoqué la situation de l'espace Schengen. J'approuve totalement votre rapport.