L'accueil des mineurs isolés ne peut pas relever des seules collectivités territoriales, contrairement à ce qu'affirme le ministre. Mon département a dû lui consacrer 3,5 millions dans son budget ! N'y voyez pas un refus en soi de ces jeunes qui, souvent, ne présentent pas de difficultés de comportement. Au contraire, leur volonté d'intégration est forte et, lorsqu'ils sont scolarisés, ils réussissent plutôt bien. Il faut donc y insister : la politique d'immigration est une compétence de l'État.
Le constat est partagé sur les conditions d'accueil dans les préfectures. A Créteil, les gens arrivent la veille pour faire la queue le lendemain...