se référant aux déclarations du Président Obama devant les ambassadeurs auprès de l'OTAN, a considéré que l'ampleur de l'investissement militaire des Etats-Unis leur confèrerait une part encore plus déterminante dans la direction des opérations en Afghanistan. Il a souligné que le Président des Etats-Unis rejoignait les positions françaises sur le soutien au développement économique du pays et sur la coopération entre civils et militaires. Il s'est interrogé sur la possibilité de maintenir la situation sous contrôle, sans une intervention vigoureuse des Etats-Unis sur le gouvernement et les autorités pakistanais, compte tenu de la déliquescence de l'Etat dans ce pays, de la porosité de la frontière pakistano-afghane et des relations ambiguës d'une partie de l'armée et des services secrets avec les insurgés.