a observé que ces questions permettaient de revenir sur l'hypothèse qui a conduit à la création de la commission d'enquête, celle d'une gigantesque manipulation fomentée par l'industrie pharmaceutique pour vendre des vaccins et des médicaments, ce qui supposerait qu'à tous les échelons l'expertise soit influencée, ou aux mains de cette industrie qui préparait la construction d'une fausse pandémie.
Il a rappelé que, lors de sa première audition, il avait avancé des arguments contre cette hypothèse. Ils lui paraissent renforcés par des éléments nouveaux. Ainsi, bien qu'il soit très critique, le rapport de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur la gestion de la pandémie, adopté le 24 juin dernier, reconnaît la complexité des décisions qui ont dû être prises en urgence à tous les niveaux. Il relève que l'OMS n'a pas eu l'intention de modifier sa définition d'une pandémie, même si les procédures ont pu être inopportunes et manquer de transparence ; il ne retient pas l'hypothèse du complot.