Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Commission d'enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le Gouvernement de la grippe A — Réunion du 30 juin 2010 : 1ère réunion
Audition de Mme Roselyne Bachelot-narquin ministre de la santé et des sports

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :

s'est étonnée qu'un médecin tienne ce discours. Pour la première fois dans l'histoire, nous avions un vaccin avant de rencontrer le flux pandémique, grâce aux évolutions de la science et à la réactivité de l'industrie pharmaceutique. Il aurait certes été plus facile de laisser se développer la pandémie, et certes, il n'y avait pas de cas de grippe en juillet. Tous les experts lui ont dit leur grande incertitude sur l'évolution de la pandémie. Comment imaginer qu'un ministre de la santé, face à la perspective d'une grippe aux conséquences potentiellement très graves, et qui peut disposer d'un vaccin, ne le fasse pas !

Pouvait-on attendre avant d'acheter les vaccins ? La capacité de production de l'industrie pharmaceutique était limitée ; sur 900 millions de doses, le président Obama voulait en préempter 600 millions pour vacciner l'ensemble de sa population. Les laboratoires ont besoin de commandes fermes : l'idée de commandes modulables est une absurdité en termes industriels. Les pays qui ont obtenu des tranches conditionnelles avaient pris des engagements auparavant.

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