a indiqué que l'office a reçu deux réponses à l'appel d'offres concernant l'étude sur les médicaments psychotropes : l'une est déposée par l'entreprise ALCIMED, l'autre par l'université Bordeaux II, associée à l'INSERM. Les deux offres présentent des faiblesses en ce qui concerne l'aspect médico-économique et la prise en compte des impératifs d'économie de santé. Il conviendra donc d'insister sur ce point lors des différentes réunions avec le prestataire retenu. S'agissant des références des organismes, des coordinateurs et des experts pressentis, l'offre de l'université Bordeaux II est supérieure à celle d'ALCIMED et paraît mieux à même de répondre aux questions posées par le cahier des charges. Concernant les coûts, la proposition d'ALCIMED est plus onéreuse que celle de Bordeaux II.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a souligné que, sans vouloir remettre en cause la compétence des deux organismes, il convient de veiller à éviter que ne se créée une forme de dépendance conduisant à confier l'ensemble des marchés de l'OPEPS à une même entité. En tout état de cause, les études de l'entreprise ALCIMED ne bénéficient pas de la même notoriété et de la même reconnaissance que celles de l'INSERM.