a indiqué que, depuis 2007, l'éducation nationale développe de nouveaux services gratuits individualisés auprès des familles afin d'aider tous les élèves qui en ont besoin. La réforme de l'école primaire, avec les deux heures d'aide personnalisée ou les stages de remise à niveau, la mise en place de l'accompagnement éducatif, ainsi que la réforme du lycée, témoignent de cette individualisation de l'accompagnement.
Il a estimé que le ministère met en oeuvre une politique d'égalité des chances ambitieuse grâce à des moyens conséquents affectés à l'éducation prioritaire, soit près de 1,2 milliard d'euros en 2010.
L'articulation est étroite avec la politique de la ville dans le cadre de la relance de l'éducation prioritaire et la participation du ministère à la dynamique « Espoir banlieues ». Plusieurs chantiers sont communs aux deux ministères comme par exemple les « cordées de la réussite » ou les internats d'excellence.
Il a ensuite énoncé les différents points pouvant faire l'objet d'améliorations :
- l'élaboration d'une politique de ressources humaines innovante pour les réseaux ambition réussite doit être étudiée ;
- l'articulation des deux politiques doit respecter le principe selon lequel la ville concentre son action sur ce qui favorise la réussite éducative, contrairement au ministère de l'éducation nationale qui doit se centrer sur le champ scolaire. A cet égard, la circulation de l'information doit être optimisée, via notamment la création d'instances locales plus opérationnelles.