est intervenu pour faire valoir l'engagement fort des départements en faveur de la préservation de l'environnement, de la ressource en eau, du traitement des déchets et de l'assainissement tout en relevant -pour le regretter- la multiplication des exigences environnementales qui induit un renchérissement des coûts quasi insupportable.
Il a considéré que cette dérive dans l'excès de précaution et de réglementation en faveur de l'environnement conduisait à des aberrations et conduisait à se demander si l'homme restait encore au centre des préoccupations, alors même que par ailleurs, les problèmes sociaux se renforcent et appellent des réponses urgentes.
S'agissant de la politique de réintroduction des prédateurs qu'il a jugée anormalement coûteuse, il a évoqué la détresse des éleveurs et souligné la diminution du cheptel ovin depuis 1990, qu'il convenait d'enrayer. Il a annoncé le dépôt d'un amendement qu'il a souhaité voir cosigner par plusieurs de ses collègues, proposant une diminution des crédits consacrés à la réintroduction des prédateurs pour qu'ils puissent être reportés sur les aides consacrées au pastoralisme et à l'élevage.