a estimé en réponse que le ralentissement des investissements dans les infrastructures de transport était un phénomène ancien de quarante ans auquel tous les partis avaient participé. Il a attribué ce phénomène à la hausse des dépenses de fonctionnement de l'Etat. Il a jugé, pour sa part, que ce budget reflétait bien une rupture avec les pratiques précédentes. A ce titre, la création d'une grande politique transversale du développement durable constituait par elle-même une rupture, même si elle devait encore se traduire dans les chiffres. Par ailleurs, il convenait de rappeler que le projet de loi de finances avait été préparé avant les conclusions du Grenelle de l'environnement.