A la question de M. Gérard Bailly sur le fonctionnement de l'OIE, M. Jean-Luc Angot a mentionné la tenue annuelle d'une assemblée générale réunissant les délégués nommés par chaque Etat membre de l'organisation. Il a souligné avec satisfaction le fait que plus de 90 % d'entre eux étaient impliqués à titre professionnel en matière vétérinaire, contribuant à renforcer ainsi leur compétence et leur réactivité, et permettant une plus grande acceptation des normes par les Etats membres. Il a rappelé, à cet égard, que les premières normes de lutte contre l'ESB avaient été adoptées par l'OIE dans un délai de deux ans, ce qui était particulièrement bref.
En réponse à une question de M. Gérard Bailly sur l'importance de l'épidémie d'influenza aviaire, M. Jean-Luc Angot a convenu que cette dernière demeurait un sujet de préoccupation majeur pour l'OIE, ainsi que pour les autorités sanitaires en général. Soulignant la virulence de la maladie et son large impact dans 60 pays, dont l'Indonésie, le Vietnam, l'Egypte, le Nigeria et le Bengladesh, il a cependant tenu à rassurer les commissaires sur l'absence de risque de mutation du virus ou de recombinaison virale.
Revenant sur l'ESB, il a noté une amélioration de la situation depuis le début des années 2000, après un pic de contagion atteint dans les années soixante-dix, même si cette maladie nécessitait une vigilance permanente.