L'athlète de haut niveau est très égocentrique durant la période de compétition. Cette caractéristique est difficilement compatible avec une vie personnelle d'autant que nous essayons déjà de garder un pied dans les études et la vie professionnelle. La maternité, parce qu'elle décentre, complique mais n'empêche pas le retour à la compétition à laquelle participer est possible maintenant jusqu'à 30, voire 35 ans. Entre parenthèses, la présidente de la fédération française de course d'orientation, un sport mixte, a eu la bonne idée d'organiser des crèches au départ des courses pour inciter les femmes à y participer au lieu d'être chargées de garder les enfants. Un petit pas, mais qui va dans le bon sens ! De même, l'Institut national des sports et de l'éducation physique a ouvert une crèche pour les entraîneures et les athlètes femmes.