Le volontarisme de la fédération de football n'a pas suffi : il n'y a encore que 2 % de licenciées. Les résistances sont fortes, plus encore qu'en politique : qu'une fille joue au foot, au rugby, pratique le cyclisme ou la boxe, c'est une transgression de l'ordre social du genre. Car en sport, le corps est en jeu, qui est le premier marqueur des identités sexuelles : on dit qu'une femme est féminine ou non, on pratique des tests de féminité, alors qu'il n'y a jamais eu de tests de masculinité...