J'étais allée voir un de ses spectacles, intitulé « Corps de femme », sur une athlète de l'ex-RDA, dopée à l'excès et morte à 29 ans : c'était très instructif et émouvant. Il doit être repris bientôt au Nouveau théâtre de Montreuil.
Je reviens sur la nécessité du volontarisme politique. Mme Brigitte Deydier nous a parlé d'une judoka entrée voilée sur le tatami, qui n'a été exclue qu'après de longues hésitations. Je me souviens aussi d'un combat de lutte à Clermont-Ferrand : il s'agit d'un sport resté très masculin, mais en l'occurrence l'arbitre était une femme ; or, l'un des deux lutteurs, venu du Moyen-Orient, a refusé de lui serrer la main, c'est-à-dire d'exprimer sa soumission à son arbitrage. J'ai tenu à remettre moi-même les trophées et je suis intervenue auprès de la fédération internationale, afin que de tels incidents ne se reproduisissent pas à Atlanta. En la matière, il faut être intransigeant.
Merci encore des informations que vous nous avez communiquées : elles nous seront très utiles pour le rapport.