Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, voilà deux ans, au moment de la ratification du traité d'élargissement massif à l'Union européenne, je pénétrais dans cet hémicycle décidé à refuser l'adhésion de dix nouveaux États membres, conscient qu'il fallait mettre un terme à un élargissement sans fin.
Sans doute faut-il imputer à la facilité le fait d'avoir accepté finalement par mon vote cette adhésion, en succombant à la fatalité ambiante.
On connaît la suite : après bien des hésitations, j'ai voté oui au référendum sur la Constitution européenne.