Intervention de Jean Faure

Réunion du 3 octobre 2006 à 16h15
Adhésion de la bulgarie et de la roumanie à l'union européenne — Article unique

Photo de Jean FaureJean Faure :

Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, tout à l'heure, André Ferrand a parlé de la Roumanie. Pour ma part, j'évoquerai le cas de la Bulgarie.

Voilà quelques jours, j'ai eu l'honneur de conduire dans ce pays une délégation de sénateurs et de sénatrices de notre groupe. Au cours de ce bref séjour, nous avons été reçus par les plus hautes instances du pays : le premier ministre, Sergueï Stanichev, le président de l'Assemblée nationale, le président de la commission des affaires étrangères, le ministre des affaires étrangères, et des maires.

Au cours de ce périple, nous avons pu mesurer les sacrifices consentis par la Bulgarie pour satisfaire aux conditions posées par l'Union européenne. Ainsi, alors que le déficit ne doit pas dépasser 3 % du PIB, la Bulgarie a réussi, au prix d'énormes efforts, à dégager un excédent de 3 % de son PIB, ce qui est tout à fait exceptionnel.

De plus, ce pays a fait de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités.

Voilà quelque temps, nous avons beaucoup parlé du plombier d'un pays voisin et ami qui pourrait venir travailler en France. Nous pourrons aussi craindre le maçon bulgare si nous n'investissons pas en Bulgarie afin que la population très courageuse, très travailleuse et bien formée dans ce domaine puisse être employée sur place. Un appel a été lancé pour inciter les entreprises françaises à investir dans ce pays qui perd chaque année pratiquement 20 000 habitants, sur une population totale d'environ 7 200 000 habitants. Tel est d'ailleurs l'objectif annoncé de l'Europe.

C'est la raison pour laquelle je vous encourage vivement, mes chers collègues, à voter ce projet de loi.

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