a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité des territoires, estimant que la multiplication des commerces d'une surface supérieure à 1.000 m² risquait de détruire l'activité actuelle de nombreux bourgs ruraux. Concernant le haut débit, il s'est demandé s'il ne serait pas opportun de créer un fond de péréquation, comme il en avait existé un pour l'électrification du pays au début du XXe siècle. Il a fait part de son opposition absolue à toute disposition tendant à autoriser la création d'une entreprise ou d'un commerce sans inscription à un registre, ce qui induirait des différences de traitement inacceptables entre les acteurs économiques et affecterait directement la qualité des prestations servies aux consommateurs, alors que celle-ci est un atout majeur de la France, en particulier en matière touristique.
Il a ensuite fait valoir son inquiétude concernant la question des délais de paiement, et a relevé les préoccupations des agriculteurs quant à l'évolution de leurs rapports avec la grande distribution. Enfin, il a rappelé son scepticisme quant à l'argument selon lequel le développement des grandes et des moyennes surfaces est de nature à restituer du pouvoir d'achat aux consommateurs.