La violence, monsieur Domeizel, est effectivement une source de préoccupation. Elle est présente dans la société même, dans les faits-divers, dans les oeuvres cinématographiques : de ce fait, nous ne saurions la gommer à la télévision. En revanche, nous devons veiller à ce que la télévision ne valorise pas la violence, ni qu'elle ne la banalise pas collectivement. Pour l'information, nous devons mettre la violence en perspective, afin de montrer combien la violence est destructrice pour l'individu comme pour la société. Comme vous, je suis frappé de voir combien une forme de violence gratuite et complaisante se banalise dans notre société.
S'agissant de l'indépendance, je crois exagéré de parler de « syndrome de Radio France » : l'audience des stations publiques est forte, nos concitoyens leur font confiance !