a indiqué que la FIEV comprenait 120 groupes équipementiers de rang 1 représentant 80 % du chiffre d'affaires et des effectifs du secteur de la fourniture automobile équipementière en France.
Il a ensuite souligné que les équipementiers avaient réalisé en 2007 23 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 114 000 salariés. Ces chiffres ont chuté à 20 milliards d'euros et 104 000 personnes en 2008 et ne devraient pas dépasser 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires -en baisse de 25 %- et 90 000 salariés en 2009.
Par ailleurs en prenant en compte l'ensemble des sous-traitants regroupés au sein du Comité de liaison des fournisseurs de l'automobile (CLIFA), ces chiffres atteignent 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 300 000 salariés
S'agissant des relations avec les constructeurs, M. Jacques Monnet a souligné que l'apport des équipementiers représentait aujourd'hui 75 % du prix de revient d'un véhicule (contre 50 % il y a vingt ans) et que la recherche-développement était équilibrée entre constructeurs et équipementiers, qui ne comptaient que pour un quart de ces dépenses il y a vingt ans.
a mis en avant trois lignes d'horizon pour la résolution de la crise actuelle : le court terme où il s'agit d'assurer la survie des entreprises ; l'amélioration des véhicules existants ; enfin, le temps de la rupture, car il s'agit dès à présent de se donner les moyens de développer le véhicule du futur.
Il a fait valoir ensuite que l'industrie automobile se caractérisait par trois paramètres liés : l'innovation, le volume et le capital. Après avoir relevé que l'industrie automobile comportait trois niveaux, à savoir les constructeurs, les équipementiers directs et les autres fournisseurs, il a indiqué que, dans ce secteur, toute décision de délocalisation était prise en fonction de trois critères : les écarts de coût de main d'oeuvre directe ; le coût et la complexité de la logistique ; le savoir-faire.
a ensuite évoqué les actions menées dans ce contexte et notamment l'adoption du code de performance et de bonnes pratiques, soulignant que la loi de modernisation de l'économie (LME) avait représenté une avancée importante. Il a rappelé que ce code prévoyait la création d'une plate-forme de concertation sur l'automobile afin de contribuer à un bon éclairage stratégique du futur.
Il a noté que le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) devait contribuer à l'agrégation et à la consolidation des sous-traitants, la France souffrant de l'absence d'entreprises de taille intermédiaire. Le FMEA doit donc aider les entreprises à être plus attractives et les petites entreprises à atteindre une taille satisfaisante.
Il a enfin souligné que les équipementiers étaient des contributeurs importants sur le plan technologique.