J'en viens à la définition des médicaments. Il ne s'agit pas seulement de guérir, mais aussi de soulager.
Vous avez raison : il faut mettre de l'ordre dans les visites médicales et dans la formation continue des médecins, qui est financée aujourd'hui par les laboratoires pharmaceutiques.
Je souhaite participer à la discussion sur la répartition des compétences en matière de médicaments. On peut créer une agence unique pour l'ensemble du circuit, ou bien confier à la Haute Autorité de santé un rôle spécifique via la commission de transparence, mais il faudra dans ce cas déterminer clairement qui fait quoi.
N'ayant pas suivi la pandémie grippale, je ne peux malheureusement en parler.
Le problème des affections de longue durée est très délicat. Il n'est pas de nature politique mais il concerne de nombreux patients, dont certains quitteront sans doute le dispositif. Nous devons en effet revoir la liste des affections et les modalités de son application.
Il est vrai que la Haute Autorité de santé a souhaité obtenir une compétence médico-économique. À mon sens, elle avait raison.
Bien sûr, Internet et les logiciels d'aide à la prescription font partie de nos nouvelles missions. Ainsi, Internet peut contribuer à la formation continue des médecins et des visiteurs médicaux. J'espère avoir répondu à toutes les questions.