A travers cet amendement, nous abordons le coeur du projet de loi et de ce qui est au fondement de nos oppositions. Marie-Thérèse Hermange vient de développer des thèses que nous connaissons. Au moment du vote du projet de loi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, l'Eglise catholique a mis en place une stratégie de communication destinée à contraindre les députés, que nous n'avions jusqu'à présent jamais observée. Or l'amendement qui suit celui de Marie-Thérèse Hermange, porté par une grande partie du groupe UMP et dont Jean-Claude Gaudin est le premier signataire, a pour objet de répondre aux directives du Vatican, de l'évêché et de Monseigneur Vingt-Trois.
Ayant fait partie du groupe d'amitié France-Vatican, auquel appartenait notamment Jean-Louis Lorrain, j'ai travaillé sur les questions de religion. Je ne suis donc pas étonné par les arguments avancés. Mais nous tenons à exprimer un désaccord profond et complet. Nous nous opposerons à ces amendements.