Notant combien la communication présentée faisait apparaître la complexité du système agroalimentaire, Mme Evelyne Didier a insisté sur l'accélération sans précédent du développement démographique, économique ou technologique de nos sociétés et sur la nécessaire réactivité dont il fallait faire preuve de ce fait. Considérant que les lois du marché, dominées par la recherche du seul profit, étaient aujourd'hui surdéterminantes, elle a souligné la dépendance du monde agricole par rapport aux secteurs de la transformation et de la distribution. Observant que les agriculteurs réagissaient en fonction d'opportunités que les politiques pouvaient créer ou orienter, elle s'est interrogée sur la disponibilité de terres agricoles pour des productions à la fois alimentaires et non alimentaires, ainsi que sur l'échelle institutionnelle -Etats, organisations régionales ou internationales- à laquelle il sera opportun de raisonner à l'avenir dans le domaine agricole.