Estimant que l'intervenant avait soulevé d'importantes questions ayant trait, notamment, au rôle du politique, Mme Odette Herviaux s'est demandé qui, des politiques, producteurs, industriels ou consommateurs, orienterait les choix alimentaires à l'horizon 2020. Evoquant l'idée, défendue par l'auteur de l'étude, de diminuer les protections sans détruire l'« oasis » que représente l'Union européenne en matière agricole, elle s'est demandé dans quelle mesure les normes de différentes natures -sanitaire, technologique ...- au respect desquelles sont contraints les agriculteurs européens ne devraient pas être prises en considération dans ce processus et imposées en contrepartie aux pays tiers.