a relevé la gravité de la situation sociale que les crises récentes avaient mise à jour et a salué l'objectif de remise à plat des politiques publiques dans le cadre des Etats généraux. Tout en se félicitant des mesures d'urgence prises et des accords intervenus qui avaient permis des avancées importantes en matière de gel des loyers ou de baisse des prix des services bancaires, du carburant et du gaz, elle a relevé deux problèmes empêchant encore la signature d'un accord global : les minima sociaux et les salaires. Elle a regretté le refus opposé par le Gouvernement à la proposition du collectif des organisations syndicales, associatives et politiques (Cospar) de moduler, selon les entreprises, et notamment selon leur taille, les aides versées par l'Etat aux salariés pour améliorer leur pouvoir d'achat. Mme Gélita Hoarau a souligné la nécessité de ne pas définir des réponses type pour l'ensemble des départements. Concernant le thème de l'identité, de la culture et de la mémoire, elle a souhaité que les réflexions des Etats généraux fassent taire la polémique sur la Maison des civilisations et de l'unité réunionnaise.